Formation « Autochtone imaginaire, étranger imaginé » chez ITECO
Formation « Autochtone imaginaire, étranger imaginé » chez ITECO
Objectifs
Trois journées de formation pour penser ensemble et essayer de déconstruire les liens entre « crise » et « étranger » ; le fil rouge de ces trois jours sera l’ouvrage d’Alain Brossat, « Autochtone imaginaire, étranger imaginé, Retours sur la xénophobie ambiante ».
Il s’agira, à travers cette formation, de chercher à actualiser nos conceptions du travail social et éducatif à partir de l’analyse du philosophe Alain Brossat qui propose un paradigme original consistant à déplacer la question de la crise identitaire du côté de l’autochtone et de situer la problématisation de la question de l’étranger du côté des symptômes de cette crise.
Dates et lieu
27, 28, 29 mai 2013, de 9h à 16h30, à ITECO, rue Renkin 2, 1030 Bruxelles.
Programme
Un exemplaire du livre d’Alain Brossat sera donné aux participants dès leur arrivée afin qu’ils puissent s’y référer.
Lundi 27 mai : Découverte de l’ouvrage et choix par les participants de trois chapitres à approfondir.
Lecture collective des résumés de différents chapitres du livre- présents dans le dossier de presse-(envoyé préalablement aux participants afin qu’ils puissent se préparer aux journées).
Choix de trois chapitres sur base des retours des participants à travailler l’après-midi et lors de la troisième journée de formation.
Travail par petits groupes, approfondissements des concepts et partage d’expériences.
Formatrices : Marianne Van Leeuw Koplewicz et Céline Serrad des Editions du souffle.
Mardi 28 mai : Le cinéma comme expérience de pensée
De « Welcome » à « Go home » ou comment le thème du demandeur d’asile hante le cinéma contemporain » (Quatrième chapitre du livre)
Sélection d’extraits de films, Arrêt sur images, Discussion.
« Cinéma et guerre des espèces » (Sixième chapitre de l’ouvrage). Phénotypes : les représentations caricaturales au cinéma
Formatrices : Céline Serrad et Marianne Van Leeuw Koplewicz.
Mercredi 29 mai : Suite des trois chapitres sélectionnés le premier jour
Retours sur les trois chapitres sélectionnés le premier jour (avec David Jamar).
« Raconter des histoires qui comptent » et « l’Archéologie du silence », commenté par David Jamar, qui insistera sur les limites des situations d’enquêtes
Raccords avec les situations de terrains et conclusions provisoires.
Formateurs : David Jamar et Marianne Van Leeuw Koplewicz.
Présentation des formateurs :
Marianne Van Leeuw Koplewicz : Fondatrice des Editions du souffle, spécialisé dans des projets éditoriaux collectifs.
Céline Serrad : Collaboratrice aux Editions du souffle, a réalise la section iconographique en collaboration avec l’auteur d’Autochtone imaginaire, licenciée en communication et en arts du spectacle.
David Jamar. Doctorat en anthropologie, collaborateur aux Editions du souffle, à notamment co-dirigé « Quitter la réserve et refuser l’arène, » 2011 et Anderlecht printemps, 2008 – 2009.
Alain Brossat est professeur de philosophie émérite à l’Université Paris VIII Saint-Denis. Son enseignement est essentiellement axé sur la philosophie politique et la philosophie contemporaine. Il est également membre du comité de rédaction des revues Lignes, Drôle d’époque et Asylon(s), ainsi que membre du comité de lecture des Éditions La Fabrique. Il est membre de l’équipe éditoriale du réseau scientifique Terra ainsi que de la nouvelle revue Outis !
Dans son dernier livre « Autochtone imaginaire, étranger imaginé. Retours sur la xénophobie ambiante » , le philosophe Alain Brossat revient sur ce que nous entrapercevions de manière de plus en plus marquée : l’Europe forteresse qui se renferme sur elle-même. Les entrées vers ce thème sont déclinées en cinq chapitres philosophiques ; deux textes de circonstance consacrés à Mohamed Merah et DSK, une célébration singulière de l’indépendance de l’Algérie et finalement deux tableaux politiques du cinéma.
Les chapitres philosophiques de ce livre, les textes de circonstance ainsi que ceux qui sont consacrés au cinéma, constituant l’ouvrage, créent autant d’entrées à même de pousser les travailleurs sociaux, les formateurs et les animateurs socioculturels à repenser leurs situations de terrain, et ainsi de pouvoir les aborder avec de nouveaux instruments de réflexions, face aux de relents xénophobes accrus et au malaise ambiant dont ils sont témoins chaque jour.
Coût
Le droit d’inscription est fixé à 90 euros pour les institutions, 60 pour les particuliers et 50 euros pour les demandeurs d’emploi et les allocataires sociaux. Le paiement se fait par virement bancaire au compte n°068-0915300-35 (Dexia, place de Brouckère 41, 1000 Bruxelles, IBAN : BE57-0680-9153-0035. BIC ou code SWIFT : GKCCBEBB). L’inscription ne sera validée qu’à la réception d’un acompte de 30 euros avant le début de la session. Aucun remboursement ne pourra être fait en cas de désistement.